M.Ilka

La famille Ilka était une famille comme les autres… enfin presque. Elle était reconnue dans toute la ville pour son régime alimentaire très strict. Ce qui expliqua pourquoi le jour où Marc, le petit dernier de la famille, demanda à sa mère d’aller lui acheter du chocolat, cette dernière, choquée, lui avait alors répliqué…
-    Tu veux du… chocolat ? DU CHOCOLAT ?!? Mais tu es fou ! Le chocolat est l’un des aliments qui fait le plus grossir ! Tu veux grossir Marc ? Tu veux devenir obèse et tomber malade ? Non je crois pas ! Je ne serais pas une bonne mère ! C’est pourquoi JAMAIS ô grand JAMAIS TU MANGERAS DU CHOCOLAT !
-    Mais…
-     JAMAIS MARC JAMAIS ! ET MAINTENANT VA DANS TA CHAMBRE TU ES PRIVÉ DE REPAS POUR TON INSOLENCE !
Et le petit Marc, tout triste, partit pleurer dans sa chambre. Et, une fois que la fatigue l’emporta sur sa tristesse, il rêva que tous ses copains de la récréation s’étaient tous réunis sur un banc pour manger des bonnes petites tablettes de chocolat dans du petit pain moelleux. Il allait les rejoindre, s’asseoir auprès d’eux pour déguster à son tour cette friandise venue tout droit de Paradis, lorsque soudain sa mère apparut par magie juste devant lui et l’emmena jusqu’à la maison en lui tirant les oreilles…
Même dans ses rêves le pauvre enfant ne pouvait pas croquer ce qu’il voulait le plus au monde… pourtant il était prédestiné à aimer le chocolat. Par exemple, sa planète préférée était Mars et le seul mot qu’il connaissait en espagnol était « bueno ». Vous voyez, tout était là. Seulement sa mère n’était pas n’importe quelle mère… elle était une Ilka !
Ainsi, depuis que Marc lui a demandé, par malheur, ce qui était tant interdit dans la famille sa mère avait mis des précautions en place. Et pas des petites. Elle avait embauché quelqu’un pour qu’il le suive jour et nuit et s’interpose dès qu’il s’approche trop dangereusement du fruit défendu… elle avait aussi placé des caméras partout dans la maison car, comme elle le disait, « on ne sait jamais » ! Marc en avait bavé.
Et puis un jour, Marc en a eu marre et Marc a quitté sa famille et sa tyran de mère (bah tiens).
Et des années plus tard, dans  une énorme usine cachée quelque part en Russie…
-    AAAAARRR ! Il me faut plus de chocolat ! Allez conquérir la France ! On dit qu’ils en font du bon !
-    Mais Maître Ilka nous en ramenons déjà plus de 300 tonnes par jour !
-    Raaa imbécile ! Je ne t’ai pas demandé de me contester ! Exécute mes ordres ou je te fais noyer dans du chocolat noir bouillant !
-     Bi… bien… Maître Ilka…
-    Et bientôt tout ça sera à moi ! MOUAHAHAHAHAHAHA !
-    AHAHAHAHA !
-    Il n’y a que moi qui rigole ! Toi tu la fermes !
-    Bi… bien Maître Ilka.
-    MOUHAHAHAHAHAHAHA !

La moralité de cette histoire est la suivante : prive un enfant de chocolat et plus tard il dominera ta planète.

--
Axel




Une menace sur le monde, Une vengeance terrible ! Gaffe aux enfants privés de chocolat.. =)
Axeloup
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Alice au pays du chocolat

Sur cet arbre perché, je rêve de m’évader
Pour un voyage coloré, se laisser tenter
Découvrir tes trésors cachés,
Me laisser envouter


Quand je  pense à toi
Tout au fond de moi
Je ressens cette ivresse
J'ai si faim de toi

Tu ma fait cette  promesse
Et si tu t’offre à moi sans un  mot ni même un éclat
C'est en milliers de baisers sucrés
Qui sont de vraies gourmandises

Quand je pense à toi
Mes doigts et ma bouche gourmande marquent le pas
Tu le dis sans cesse sur cet air sucré
 Dévore moi des yeux, ma princesse

Ce doux délire
Qui donne un sens à ma vie
A changé mon destin,
C’était  si facile de se perdre en chemin...
 

Un joli poème, plein de sensualité.  :3
Guizmo

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Un Cow au Chocolat

Je veux un Cow en chocolat, avec un ruban
Avec des coeurs fourrés évidemment
Un Cow qui croque sous la dent
Un Cow sans papier d'argent

Un Cow au chocolat blanc
Hummmm, goûlument
Je me servirais soir et matin
Pour m'en mettre pleins les mains

Je veux un Cow en Nutella,avec un ruban
Que je pourrais savourer longtemps
Dans un gros oeuf, il sera ma surprise
Je le mangerai à ma guise

Un Cow en chocolat noir et bien corsé
Avec des pépites entre mes dents cariées
Je sais qu'ensuite je le regretterai
Sur mes hanches, ça va déborder

Un Cow en chocolat amer, avec un ruban
Un ruban de soie naturellement
Que je viendrais dénouer pour faire saliver
Mes amis à l'heure du thé

Gentiment je vais attendre que les cloches reviennent
Et que mes amis devoués me préviennent
Demain matin dans les fourrés promettez-moi
De me laisser mon Cow au chocolat

Je veux un Cow au chocolat alcoolisé
Pour napper de suaves mes soirées
Un "mon cherie" étalé langoureusement sur mon palais
Pour y sentir d'un air gourmant, mes joies d'enfant.

C'est sympa nan ? J'aime bien. Ca me fait penser au dessin d'Hajime-kun, un cow au chocolat.
Notre Nature

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25 décembre 1919
Si quelqu'un se trouve pleinement au fait de mes nombreuses et, oh combien ! Profondes et souvent
désespérées langueurs sentimentales, cela ne peut être que le lecteur clandestin de ce journal. Toi
qui repait tes yeux curieux de ces lignes, je te pardonne d'avoir subtiliser le témoignage de mes
pensées intimes car tu ne sais encore rien. Rien en comparaison des événements qui se sont produits
hier, à côté desquels ma vie passée semble à présent fade et pleine de naïveté.
Hier, c'était le 24 décembre 1919, le premier véritable Noël depuis la fin de la guerre. Papa a de
nouveaux pu montrer à la bonne société qu'il prospère, malgré ses dernières années difficiles, et
qu'il mérite d'être entouré de ses amis qu'il appelle la « Haute ». Je pense que ce sont surtout une
bande de vieux défraîchis qui s'écoutent tellement raconter leurs interminables récits qu'ils ne
s'aperçoivent plus qu'il ne s'agit que d'un tas d'inepties farfelues. Les femmes surtout, dans leurs
robes dorées et scintillantes de perles à en faire mal aux yeux, prennent des airs de duchesses du
siècle dernier, tant par leur manière que par leur âge apparent. Les hommes, souvent bedonnant,
tirant sur les coutures de leur veston mal taillé, fument de gros cigares dont l'odeur âcre me plait à
respirer. Ainsi sont les invités de la fête de Noël de Papa. Pourtant, Dieu sait que lui n'a rien à voir
avec ces incarnation de superficialité. Papa a tellement d'esprit et d'humilité. Je pense qu'il a
simplement besoin d'être entouré depuis la maladie de maman. Depuis que je suis petite, je le vois
organiser ces soirées grandioses où tintent les verres à champagne et la vaisselle en cristal
présentant de copieux repas. En revanche, la tradition est que, pour le dessert c'est la Tante
Marjolaine qui s'occupe de gâter les invités en ramenant toujours d'immenses boites pleines de
chocolats et de confiseries en tous genres. Papa m'a dit un jour qu'elle possède la plus grande
chocolaterie de Belgique, qu'elle a implanté de nombreuses usines dans différentes capitales
d'Europe, et que ce qu'elle nous ramène à Paris chaque Noël est l'équivalent de ce qu'une seule de
ses usine produit en une minute ! Je n'y crois pas trop. Papa à parfois beaucoup d'imagination.
Quand j'était petite, il me racontait qu'il avait dû tondre 250 moutons sauvages pour que maman
tricote mon dessus de lit, ou bien que les enfants sont à l'origine des graines qui poussent comme
des fleurs et que les parents en sont les jardiniers. Mais ce ne sont pas des histoires que l'ont peut
faire croire à une fille de 12 ans !
Revenons au diner. Je n'ai pu toucher, ni à la dinde trop grasse ni aux champignons, n'étant pas
certaine que la cuisinière soit assez érudite pour reconnaître les bons des mortels. Prudence vaut
mieux que confiance. Quand toutes les assiettes furent épongées jusqu'à la dernière goute de sauce,
c'est là qu'intervint Tante Marjolaine : si chaque année la quantité de boites et coffrets enrubannés
était impressionnante, cette fois-ci ce fut démesuré ! Emerveillés, les invités se jetèrent avec joie sur
le trésor de gourmandise qui leur était offert. Ils se délectèrent avec avidité de ce péché permis.
C'était simplement écoeurant. Comme à mon habitude je restais à l'écart, observant avec dégout ce
déballage de gloutonnerie, silencieuse, répondant un sourire lorsqu'on m'en adressait un, serrant les
dents lorsqu'on me pinçait la joue en admirant la faculté de mon corps de « petite fille » à s'épanouir
de façon si précoce.
« Et bien, jeune fille ! Ne veux-tu pas régaler tes papilles de quelques douceurs? »
Le visage boursouflé et creusé de profondes rides d'expressions de la Tante Marjolaine m'apparus
très près, me collant sous les narines un gros carré marron surplombé d'une noix de crème de beurre
à l'odeur rance.
– Non, merci, je crois que j'ai abusé de la crème de marron...
– Tu devrais alors gouter ce que le fils de ma cousine à rapporté de Londres !
Elle poussa sa voix dans les limites possible de l'aigu : « Tiiiiiiiim ? »
Un éclat doré transperça la foule. L'instant d'après se sont des yeux bleu qui me transpercèrent. Un
garçon d'une quinzaine d'années m'adressait un large sourire qui lui fendait le visage. Il tenait dans
ses mains une boite débordante de friandises colorées, bien alignées sur un débordement de papier,
tissus et rubans.
– Timothy, miaula Tante Marjolaine en appuyant exagérément sur les « i », soit gentil, donne à
cette demoiselle de l'alcool de menthe.
Et s'adressant de nouveau à moi d'un ton mielleux :
– Tu verras trésor, c'est excellent pour l'estomac !
– Non, merci, répondis-je précipitamment, je crois que je vais plutôt aller me reposer.
Excusez-moi.
En me retirant, je continuais de fixer ce regard bleu. J'avais l'impression de plonger dans un ciel
sans nuage, une sorte de porte vers l'infinité. Il m'adressa un sourire puis fondis parmi la foule. J'en
profita pour fuir l'enfer et rejoindre le long corridor aux murs verts sombre. La porte de ma chambre
se trouvant au fond du couloir obscure, il me fallu quelque minutes de progression lente, la main sur
un pan de mur comme repère rassurant. Alors j'avais enfin atteint mon objectif, je me souvint que
j'avais laissé, l'après-midi même, mon journal dans la bibliothèque. Je fit donc demi tour. La lueur
frémissante de la cheminée allumée traversais la fente de la porte entrouverte. Je la poussa et me
dirigea vers le pupitre sur lequel devait m'attendre mon précieux cahier. Mais rien ! Rien que le
verni écaillé du meuble en bois foncé.
« Tu cherches quelque chose ? »
Le sursaut m'arracha un cris. Du grand fauteuil de velours rouge près de la cheminée me fixaient
deux billes d'azur. J'aperçus mon journal ouvert sur les genoux du garçon.
– Oui ! Mon journal ! Je répondis, furieuse.
– Dans ce cas je te le rends.
Il se leva et s'approcha de moi. Il arborait un sourire espiègle, une mèche de cheveux doré lui
tombait sur les yeux. Arrogant, fascinant. Avant de me tendre mon journal, il ajouta :
– Si je peux me permettre, tes pensées sont bien sombres pour une fille de ton âge. Tu n'a donc
confiance en personne ?
– C'est possible. Pas en toi, en tout cas.
– Pourtant, si tu veux ton journal, il va falloir me faire confiance.
Agacée, je tenta de lui prendre mon cahier des mains, mais il le dissimula rapidement derrière son
dos, hors de ma portée.
– Rend le moi !
– Alors, tu me laisses faire ?
– Faire quoi ?
– Je veux juste te faire goûter quelque chose.
– Quoi ?
– Ferme les yeux.
– Pourquoi ?
– Fais moi confiance !
J'ai fermé les yeux. Je le sentis s'approcher, très près. Il tira sur le ruban de satin qui m'enserrerait la
taille. La pression du noeud céda. Il se plaça derrière moi et entrepris de faire un noeud autour de
ma tête pour me voiler les yeux. Je ne me souviens pas bien pourquoi à se moment là, mon pouls
s'accéléra violemment. Il détacha le deuxième ruban de ma robe, celui situé juste en dessous de ma
poitrine, me saisi les poignets et me lia les mains derrière le dos. Etrangement je ne me sentais ni
prisonnière, ni en danger. Juste à peine effrayée, surtout terriblement curieuse et impatiente de
connaître mon sort. J'étais entièrement livrée à lui. Après un moment où je l'entendis manipuler du
papier d'emballage, un doux parfum sucré vint me chatouiller les narines. Il me souffla : « Croque »
J'ouvris la bouche et il glissa entre mes lèvres un carré de ce que je devina être du chocolat.
Mordant dans le morceau qui se brisa, un liquide à l'odeur forte et au goût particulièrement sucré
dégoulina dans et à l'extérieur de ma bouche. Le goût de la liqueur de cerise affola mes sens tendis
qu'une goute glissait le long de mon menton.
Je sentis soudain le souffle de mon bourreau très proche de mon visage. Il se mis à lécher
délicatement le sirop alcoolisé qui coulait d'entre mes lèvres entrouvertes, puis y colla
fougueusement les siennes. Une douce chaleur m'envahit alors que mon coeur tambourinait avec
fracas ma cage thoracique. Le divin liquide m'enivrait, les fragments de chocolats amères fondaient
dans la chaleur du contacte de nos lèvres. Sa main glissa timidement sous les plis de ma robe et je
perdis un instant la raison, étourdis par l'explosion de mes sens.
Le ruban libéra mes mains. Lorsque je pu voir autour de moi, j'étais seule, mon carnet sur le sol, à
mes pieds. Aucun bruits, les invités étaient partis. Cette nuit là je m'endormis avec le sentiment que
mes rêvent seraient différent de ceux que je faisait auparavant, qu'ils auraient une saveur bien
particulière, celle dont mes lèvres et mon coeur se souviendront toujours...celui de la gourmandise
peut être...
P.S. : Ne pas oublier de demander à Papa de passer les prochaines vacances chez la cousine de
Londres !



J'aime beaucoup le style. Dommage, j'ai été seul à adorer ce texte.
Beneath-my-Skin